L’homme de verbe
L’homme qui du verbe a fait son glaive, qui dit parce qu’il a vu et entendu. Qui écrit ce qu’il pense et pense par lui même. Celui là mérite l’attention, il est important. Oui l’homme de verbe est important.
Le jour s’était levé, mes pieds m’ayant porté
Je marchai et je vis sur un arbre perché
Un oiseau qui n’aurait pu que m’enchanter
Son plumage, son cri, sa beauté
Qui sur Terre pourrait les répliquer
J’avançais encore, ça et là je posais mes pieds
J’observais toujours, je vis alors juste à mes pieds
Une splendeur, un belle herbe, une beauté
Je vis le ciel, colorié d’azur et de clarté
Je vis toute la nature, armé de joie, de vie et de bonté
Toutes joies alors m’abandonnèrent
Le rire pria ma face, elle y voulait une place
Même ces choses plus que moi tellement éphémère
Le créateur les a vêtu de beauté, d’une grande grâce
Et moi sans privilège parmi tous mes pairs
Sur Terre un jour laisserai-je une trace
J’entendis une voix, un souffle qui alors parla
Un espoir, une force, une vie de cette voix émana
Toi, vermisseau, dépositaire de la beauté du verbe
Quoi, de tous ces êtres en est-tu le moindre
L’auguste père, le créateur même t’a fait oindre
Ton existence ne pâli ni face au ciel, ni à cett belle herbe
Ton sacerdoce est le verbe que tu ne dois perdre
Car en le verbe est le pouvoir que tous doivent craindre
Je humai un air pur, je considérai la beauté
Je pris ma plume, mon verbe et un papier
J’irais, et ce papier, de mon encre je pourrais maculer
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