Droit des femmes en Afrique : les chaînes des inégalités sont têtues

Article : Droit des femmes en Afrique : les chaînes des inégalités sont têtues
Crédit: Omaw Buame
8 mars 2024

Droit des femmes en Afrique : les chaînes des inégalités sont têtues

Les luttes féminines et leurs complexités persistent en Afrique. Dans un contexte d’inégalités, malgré les avancés, le droit des femmes en Afrique se heurte à des chaînes tenaces.

Il demeure essentiel de mettre en avant la condition féminine en Afrique, car l’amélioration de leur statut influence directement la vie des enfants et des communautés.

De quoi est-il question ?

Nous parlons de la Gambie qui examine un texte qui légalise de nouveau l’excision. Rappelons que Yahya Jammeh l’avait interdite par décret en 2015. Nous pensons à la scolarisation des jeunes filles au Niger et aux 7,6 enfants par femmes dans le pays. Sont-elles « femmes au foyer » par choix ou par contrainte ?

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Devons-nous évoquer leur harcèlement en milieu scolaire ou professionnel, leur manque d’indépendance financière ou le traitement des veuves ?

Une femme africaine dans un champ tenant une chaine
Une femme africaine dans un champ tenant une chaine. Crédit Omaw Buame

Après avoir évoqué tout cela, il nous resterait mille sujets à aborder. Les femmes, encore aujourd’hui sont restreintes dans plusieurs domaines.

Il y a néanmoins des avancées

Au-delà des restrictions, il est important de souligner les mille avancées qui ont été faites. Plusieurs institutions gouvernementales et internationales ont couvert d’argent des initiatives en faveur des femmes. Et il y a eu des résultats. Aujourd’hui, surtout si vous appartenez à une certaine frange de la société, être une femme peut même révéler des avantages.

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Il existe des bourses dédiées aux femmes uniquement, des fonds qu’on alloue que dans la mesure où il y a des femmes qui sont impliquées à un certain pourcentage et à un certain degré (une bourse uniquement pour les hommes serait un scandale…).

Plusieurs initiatives dans quasiment tous les pays africains visent les femmes, leur bien-être, leur liberté d’expression, leur éducation ou leur santé reproductive.

Vaincre l’ennemi le plus puissant des droits des femmes

Plusieurs avancées sont encore à faire. Notons finalement qu’il faudra trouver des voies pour vaincre un ennemi terrible du droit des femmes : les femmes elles-mêmes. Certaines, d’une certaine manière, se cachent dans une servitude volontaire. Elles se complaisent dans les avantages de la subordination (ou des avantages supposés) et désirent ceux de la liberté et de l’autorité. Elles drainent d’autres femmes dans leur misère.

C’est dur d’être libre. Il faut être debout, avoir les pieds solides pour supporter le poids de la responsabilité et assumer pleinement la liberté.

Aujourd’hui, c’est la journée internationale du droit des femmes. Soyez courageuses, soyez libres.

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